On la reconnait facilement avec ses feuilles de grande taille et ses tiges tirant généralement sur le rouge. La rhubarbe ; que certains arrivent à faire pousser dans leur jardin ; est un délice à bien des égards, pour les amateurs de sucré, mais aussi les autres, car elle étonne dans les recettes salées.
Où est cultivée la rhubarbe ?
La rhubarbe est un légume originaire d’Asie. On trouve des traces de son utilisation en 2 700 avant JC. Mais on peut également la trouver en Amérique du Nord. C’est une plante vivace à rhizome.
Au hasard des croisements, mais aussi du voyage de Marco Polo, elles sont apparues en Europe au 16ᵉ siècle. Si elle était utilisée pour ses propriétés médicinales, il faut attendre encore un siècle pour la voir en cuisine.
La division de touffes est le meilleur moyen de la cultiver. Bien qu’elle produise de nombreuses graines quand la plante monte en fleurs, la reprise n’est pas toujours au rendez-vous. La mise en place se fait en mars ou avril.
Pendant les épisodes de froid, il vaut mieux lui apporter un manteau de paille pour qu’elle résiste. La floraison a tendance à affaiblir la plante. Il faut donc penser à retirer les hampes florales.
Aimant les expositions mi-ombragées, la rhubarbe a besoin d’un sol frais et apprécie particulièrement l’apport de compost pour rendre la terre plus riche. Ses grandes feuilles ont tendance à se rabougrir si elle est exposée en plein soleil, auquel cas, il faut l’arroser copieusement.
Même si elle demande un peu de soin, la rhubarbe est une plante qui fait le régal de nombreux français, aussi les producteurs locaux se font un devoir de la proposer aux quatre coins de France.
Trouve-t-on de la rhubarbe toute l’année ?
En premier lieu, on peut faire pousser la rhubarbe chez soi, quand on a la chance de posséder un extérieur. Mais le caractère exigeant de cette plante fait qu’elle ne se plait pas partout. Elle a alors du mal à pousser, quand elle ne meurt pas tout bonnement. Les personnes qui ont un terrain fertile pourront profiter de leur plant pendant quelquefois 10 ans. Il faut par contre, quand on vient de la planter, patienter au moins deux ans avant d’espérer faire sa première récolte.
Celle-ci ne se fait que quand les bâtons ou tiges atteignent 15 à 25 cm de long. Il ne faut pas forcément se fier à la couleur de ces dernières. En fonction de la variété, elles peuvent être plus ou moins rouges ou alors rester vertes.
La tige doit être enlevée entièrement et pas coupée. Il est conseillé d’en laisser une ou deux sur la plante. Attention à ne pas manger ne serait-ce qu’une partie des feuilles, car elles sont toxiques. Par contre, elles vont contribuer à enrichir votre compost si vous en avez un.
On peut trouver la rhubarbe en grande surface, mais la fraicheur n’est pas toujours de mise, ce qui est dommage puisque la rhubarbe perd alors de ses atouts nutritifs, dont nous allons parler ci-après. Une rhubarbe fraiche aura une tige ferme et non sèche au niveau des extrémités.
On peut la trouver au MiN de Nantes sous la forme de botte, le plus souvent. Ses tiges sont alors prêtes à être vendues aux consommateurs.
Quels sont les bienfaits de la rhubarbe ?
La rhubarbe possède une quantité incroyable de polyphénols (tanins et anthraquinones).
Elle peut être vendue sous forme de compléments alimentaires pour différents bienfaits. C’est un excellent anti-inflammatoire. Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde trouvent en elle un allié santé de choix.
Depuis plus de 2 000 ans, la rhubarbe est utilisée pour lutter contre la diarrhée, mais aussi la constipation. Les mouvements intestinaux ; et donc une meilleure digestion ; sont facilités par la présence de la rhéine.
La fonction rénale est protégée, mais cette plante à grandes tiges aurait aussi des vertus anti-cancer, car elle éviterait la prolifération des métastases.
Comment cuisiner la rhubarbe ?
Une fois achetée, la rhubarbe peut se conserver au réfrigérateur, mais pas très longtemps : 3 jours au maximum.
Elle est le plus souvent consommée cuite. Pour cela, il faut, après l’avoir soigneusement lavée et essuyée, enlever les fils tout le long de la tige. Cela ne sera pas forcément nécessaire sur les tiges longues et fines. Une macération pendant quelques heures dans du sucre ou du sel permet de la manger crue, coupée en petits dés.
La rhubarbe est appréciée pour ses notes acidulées. Les estomacs fragiles pourront diminuer cette acidité naturelle en la faisant blanchir dans de l’eau bouillante, durant deux minutes, avant de passer à la cuisson proprement dite.
On peut la cuire de différentes manières : au gril, à la poêle ou encore avec un micro-ondes. Cette dernière solution est idéale pour avoir une compote express si l’on ajoute un peu d’eau aux tronçons et quelques cuillères de miel épais.
Comme dit plus haut, on la connait surtout dans les préparations sucrées, comme les tartes à la rhubarbe et aux fraises, les compotes, les confitures ou encore les crumbles. Le sucré des biscuits vient alors contrebalancer son petit goût acide.
Mais les plus audacieux tenteront de l’associer aux viandes blanches ; comme le canard ou le poulet ; ou encore à certains poissons. La rhubarbe peut changer une soupe ordinaire en expérience inédite ou encore servir de base à une sauce de type chutney.
Recettes à base de rhubarbe
Vous avez acheté des bâtons de rhubarbe ? C’est le moment ou jamais d’en profiter. Elles se trouvent en général en même temps que les premières fraises et se marient harmonieusement.
Pour retrouver toutes les façons de cuisiner la rhubarbe, regardons ce que propose Frédérique Nivet, diététicienne Interfel qui concocte devant vous une recette délicieuse à reproduire, à base de rhubarbe.
Retrouvez la recette ici.
Où trouver des tiges de rhubarbe à Nantes ?
Même si elle vient de loin et a mis du temps pour arriver en France (19ᵉ siècle), la rhubarbe fait partie de la saveur du printemps et de l’été.
Grâce aux grossistes du MiN Nantes Métropole ; il est possible d’en trouver pour en proposer aux clients, friands de sa petite note acidulée et de son parfum tout à fait délicieux et frais.